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BARQUERO (1970)

Publié le 22/11/2018 à 16:22 par meek Tags : mode musique film histoire sur sourire vie argent
BARQUERO (1970)

Réalisateur: Gordon Douglas

Interprétation: Lee van Cleef, Warren Oates, Forrest Tucker, Kerwin Matthews

Production: Hal Klein pour Aubrey Schenck Productions

 

REMARQUES:

-Les films de Gordon Douglas sont pour la plupart très intéressants. La carrière éclectique de ce cinéaste prolifique démontre un très réel talent, trop souvent méconnu.

-Bien sûr, "Barquero" louche un peu trop (mode oblige) vers le western spaghetti. Il en adopte certains poncifs, une violence débridée et gratuite (le massacre du début), les visages en sueur et mal rasés des protagonistes, ou encore une musique caractéristique. Il lui emprunte même certains de ses acteurs fétiches, comme Lee van Cleef ou Warren Oates (dont le jeu grimaçant est assez crispant).

-Mais, très vite, le film s'écarte des sentiers prévisibles du western italien et met en scène une histoire originale et narrée avec une science consommée de la mise en scène et de la mise en images.

-On s'attache en effet très vite à ce passeur (Lee van Cleef), qui met la barge qu'il manoeuvre sur le rio Grande au service de la population d'une ville naissante, menacée par une horde de pseudo révolutionnaires, désireux de passer sur l'autre rive.

-Même si l'interprétation de Lee van Cleef est trop monolithique, son personnage de solitaire bourru et peu bavard est assez bien rendu. C'est plus encore le cas de ce trappeur bonhomme et sarcastique,  assassinant ses ennemis avec le sourire, superbement incarné par un Forrest Tucker inspiré, vétéran des séries B.

-A noter l'attaque des deux radeaux qui, chargés de révolutionnaires, veulent prendre de flanc la barge où les "squatteurs" se sont réfugiés. Au moment où ils arrivent à sa hauteur, Lee van Cleef, par une manoeuvre adroite, pilote le bac vers l'autre rive, échappant ainsi au feu de ses ennemis.

-On aperçoit ici un embryon de ville, avec la carcasse en bois de son église, qui se peuple peu à peu de nouveaux arrivants. Le trappeur, qui les appelle "squatteurs", maudit ces gens stables, qui vont s'installer durablement et ériger des barrières et des clôtures. C'est toujours la même lutte, perdue d'avance, entre les pionniers, menant une vie libre et nomade, et les fermiers et commerçants, qui veulent "civiliser" une contrée sauvage.

-Voir aussi le "pasteur", qui extorque de l'argent à ses fidèles et le réinvestit dans un commerce fructueux.

-A noter la présence du sympathique et sémillant Kerwin Matthews, échappé des voyages de Sindbad le marin.