Thèmes

fille film roman texte histoire sur france société saint

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· WESTERNS (30)
· DRAMES (12)
· FILMS DE GUERRE ET SUR L'ARMEE (11)
· COMEDIES (24)
· MELODRAMES (13)
· FILMS POLICIERS ET D'ENQUETE (12)
· FILMS D'AVENTURES (9)
· FILMS FANTASTIQUES (3)
· FILMS HISTORIQUES (8)
· FILMS DE HOLD-UP (3)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· L'AMOUR VIOLÉ (1978)
· AUDREY ROSE ("AUDREY ROSE"-1977)
· LA GUERRE DES POLICES (1979)
· COMMANDO ("WHO DARES WINS"-1982)
· LES TRICHEURS (1958)

· LE TRAITRE DU TEXAS ("HORIZONS WEST"-1952)
· PHOTO DE FAMILLE (2018)
· R.A.S (1973)
· LE TELEPHONE ROUGE ("A GATHERING OF EAGLES"-1963)
· L'ARNAQUEUSE ("PERFECT FRIDAY"-1970)
· LES IMPLACABLES ("THE TALL MEN"-1955)
· LA BELLE ESPIONNE ("SEA DEVILS"-1953)
· VIOLENCE AU KANSAS ("THE JAYHAWKERS"-1959)
· LES COMANCHEROS ("THE COMANCHEROS"-1961)
· UN HOMME POUR L'ETERNITE ("A MAN FOR ALL SEASONS"-1966)

Voir plus 

Statistiques

Date de création : 16.11.2013
Dernière mise à jour : 07.02.2021
216 articles


AVERTISSEMENT

SI UNE DES IMAGES QUI ACCOMPAGNENT CE BLOG N'EST PAS LIBRE DE DROITS,PRIERE DE M'EN AVERTIR. ELLE SERA IMMEDIATEMENT RETIREE.

LE DIALOGUE DES CARMELITES (1960)

Publié le 10/01/2021 à 10:32 par meek Tags : film roman texte histoire sur france société
LE DIALOGUE DES CARMELITES (1960)

Un film de Philippe Agostini et du R.P. Bruckberger

-C'est pour une première mouture du film de Philippe Agostini et du Père Bruckberger que Georges Bernanos écrivit les dialogues de ce film, qui seraient sa seule contribution au théâtre. Il s'était lui-même inspiré de la nouvelle de la romancière et poétesse allemande Gertrud von Le Fort. Elle-même avait tiré la substance de son texte de la relation de Mère Marie de l'Incarnation, l'une des seize carmélites de Compiègne guillotinées durant la Révolution française.

-Le film se ressent un peu de cette origine théâtrale, mais la beauté du texte, l'intensité du sujet, et la tension dramatique qu'il implique, ainsi que la qualité de l'interprétation donnent tenue et force à une histoire qui captive le spectateur de bout en bout.

-Le film donne une idée de l'intolérance religieuse qui régna sur la France durant la Terreur. Les religieux et moniales sont considérés comme des personnes inutiles et improductives, entretenues aux frais de la société, et les voeux monastiques semblent être une atteinte scandaleuse à la liberté individuelle. Même leur habit, que le commissaire de la commune (Pierre Brasseur) juge "ridicule", semble incongru. Par ailleurs, les carmélites cachent un noble (Claude Laydu), qui doit rejoindre l'armée des princes, et elles participent à une messe clandestine, célébrée par un prêtre réfractaire (Georges Wilson). C'est plus qu'il n'en faut pour les envoyer à la guillotine.

-La peur panique qui saisit la Mère supérieure (Madeleine Renaud) au moment de mourir est un moment intense d'un film qui en comporte bien d'autres. L'une des religieuses (Jeanne Moreau, remarquable) est obligée de fermer la fenêtre pour que les religieuses n'entendent pas les cris de désespoir de la prieure.

-Durant un bref moment, Jean-Louis Barrault a l'occasion de jouer l'un de ces rôles de mime qu'il affectionnait tant.

-Selon la règle, les religieuses sont soumises à une stricte clôture. Quand elles doivent rencontrer une personne extérieure, elles la voient dans le parloir, à travers une double grille, découverte par un rideau. Quand une présence leur est imposée (celle du commissaire par exemple), elles couvrent leur tête d'un long voile noir.