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14 HEURES ("FOURTEEN HOURS"-1951)

Publié le 10/09/2018 à 17:20 par meek Tags : nature homme sur histoire cadre film aime base travail
14 HEURES ("FOURTEEN HOURS"-1951)

Réalisateur: Henry Hathaway

Interprétation: Paul Douglas, Richard Basehart, Agnes Moorehead, Howard Da Silva

Production: Sol C. Siegel pour Twentieth Century-Fox

 

REMARQUES:

-Un excellent film de suspense, qui démontre encore la parfaite maîtrise d'Henry Hathaway.

-L'histoire de cet homme (Richard Basehart), en équilibre sur le bord de la fenêtre d'un hôtel, et qui menace de se jeter dans le vide, est menée avec une science consommée du timing, et dans le respect de l'unité de lieu et de temps.

-Enfin presque, car l'action ne se déroule pas dans le cadre strict de la durée du film, mais au long de ces 14 heures qui donnent leur titre au film.

-Le film est tourné en décors naturels. Cette rue, avec les voitures qui passent, et ces gratte-ciel de New York, donnent au film son caractère véridique.

-L'histoire familiale, et la névrose du jeune homme, se dessinent à travers l'intervention de ses proches: la mère frustrée et un peu hystérique, qui rumine sa vocation artistique avortée (Agnes Moorehead), le père un peu lâche et repentant (Robert Keith), l'ex fiancée (Barbara Bel Geddes), qui l'aime toujours.

-L'appétit morbide et la curiosité malsaine de la foule sont bien décrits ici. Très vite, la vision de cet homme désemparé, qui, à tout moment, peut se précipiter dans le vide, devient un spectacle alléchant, dont la foule, de plus en plus compacte, se délecte avec gourmandise.

-Certains (les chauffeurs de taxis inoccupés) en profitent même pour faire des paris sur l'heure à laquelle Richard Basehart choisira de tomber.

-Mais, comme le dit Jeffrey Hunter dans le film, les malheurs peuvent avoir aussi leurs bons côtés, du moins pour certains. Jeffrey Hunter rencontre dans la foule la ravissante Debra Paget, Grace Kelly renonce à son divorce et Richard Basehart se réconcilie avec son père.

-On voit aussi que Richard Basehart repousse tous les policiers, les médecins et les personnages officiels qui veulent lui parler. Il ne veut dialoguer qu'avec le policier (Paul Douglas) qui lui a parlé le premier. Ce n'est qu'un modeste agent de la circulation, mais sa simplicité, sa franchise et son humanité séduisent le jeune homme, qui finit par se confier à lui. Même les psychiatres doivent s'en remettre à l'humble policier. Pourtant, après avoir sauvé la situation, il remet son uniforme et prend son carnet de contravention, prêt à retourner à son travail. Aucun de ses supérieurs ne le remerciera.

-Comme toujours, la présence et le jeu naturel de Paul Douglas font merveille. Il faut rendre justice à ce grand comédien, trop sous-estimé. Dans le rôle de cet homme névrosé et mal dans sa peau, Richard Basehart fait une remarquable composition, frémissante et très juste. Debra Paget est ravissante.

-C'est le premier film de Grace Kelly.